
A côté de ces deux paramètres, le poids, notamment 100 grammes de plus, et une naissance unique et non pas gémellaire, pourraient être aussi décisif qu'une semaine de grossesse en plus.
L'étude s'est concentrée sur les plus grands prématurés, ceux qui sont nés entre 22 et 25 semaines de grossesse, alors que le terme se situe à 40 semaines. S'ils survivent, ces bébés sont souvent placés sous assistance respiratoire ou reçoivent d'autres formes d'assistance. Souvent, ils ne pèsent que 700 grammes et mesurent 28 centimètres, pas beaucoup plus qu'une main d'adulte.
Ces naissances mettent les parents face à un choix difficile, soit sauver l'enfant en prenant des mesures extrêmes qui l'exposent à un handicap, soit cesser le traitement et laisser l'enfant mourir.
La nouvelle étude concerne près de 4.200 prématurés nés dans des hôpitaux aux Etats-Unis. La moitié d'entre eux sont morts dans les deux ans qui ont suivi la naissance. Près de 12% ont survécu avec de lourds handicaps, notamment une cécité, une surdité ou une paralysie cérébrale. Et pratiquement autant souffraient de handicaps moteurs ou mentaux plus graves encore.
Les chercheurs ont élaboré un système en ligne qui invite le public à entrer des données, notamment le poids de naissance de l'enfant, le sexe et d'autres facteurs de prédiction basés sur les donnés de l'étude. L'âge gestationnel, c'est-à-dire le nombre de semaines de la fécondation à la naissance, est très lié aux chances de survie. Dans l'étude, 95% des prématurés de 22 semaines sont morts. A 23 semaines, trois sur quatre. A 24 semaines, moins de la moitié et à 25 semaines, seul un sur quatre.
Les prématurés nés à 24 semaines ou plus reçoivent habituellement des soins intensifs, mais les plus petits sont pris en charge au cas par cas, selon le Dr Judy Aschner, chef du service de néonatalogie, hôpital pédiatrique de l'Université Vanderbilt de Nashville, Tennessee.
Or l'âge gestationnel est une mesure imparfaite, qui repose souvent sur la mémoire maternelle de la date de ses dernières règles avant la grossesse et à laquelle il peut manquer une ou deux semaines.
"Pour la première fois, parents et médecins vont disposer de l'information la plus valable possible pour fonder leurs décisions, les plus difficiles qu'ils vont avoir à prendre", estime John Langer qui travaille dans le Maryland comme statisticien pour le compte de l'Institut de recherche Triangle, situé en Caroline du Nord.
L'étude s'est concentrée sur les plus grands prématurés, ceux qui sont nés entre 22 et 25 semaines de grossesse, alors que le terme se situe à 40 semaines. S'ils survivent, ces bébés sont souvent placés sous assistance respiratoire ou reçoivent d'autres formes d'assistance. Souvent, ils ne pèsent que 700 grammes et mesurent 28 centimètres, pas beaucoup plus qu'une main d'adulte.
Ces naissances mettent les parents face à un choix difficile, soit sauver l'enfant en prenant des mesures extrêmes qui l'exposent à un handicap, soit cesser le traitement et laisser l'enfant mourir.
La nouvelle étude concerne près de 4.200 prématurés nés dans des hôpitaux aux Etats-Unis. La moitié d'entre eux sont morts dans les deux ans qui ont suivi la naissance. Près de 12% ont survécu avec de lourds handicaps, notamment une cécité, une surdité ou une paralysie cérébrale. Et pratiquement autant souffraient de handicaps moteurs ou mentaux plus graves encore.
Les chercheurs ont élaboré un système en ligne qui invite le public à entrer des données, notamment le poids de naissance de l'enfant, le sexe et d'autres facteurs de prédiction basés sur les donnés de l'étude. L'âge gestationnel, c'est-à-dire le nombre de semaines de la fécondation à la naissance, est très lié aux chances de survie. Dans l'étude, 95% des prématurés de 22 semaines sont morts. A 23 semaines, trois sur quatre. A 24 semaines, moins de la moitié et à 25 semaines, seul un sur quatre.
Les prématurés nés à 24 semaines ou plus reçoivent habituellement des soins intensifs, mais les plus petits sont pris en charge au cas par cas, selon le Dr Judy Aschner, chef du service de néonatalogie, hôpital pédiatrique de l'Université Vanderbilt de Nashville, Tennessee.
Or l'âge gestationnel est une mesure imparfaite, qui repose souvent sur la mémoire maternelle de la date de ses dernières règles avant la grossesse et à laquelle il peut manquer une ou deux semaines.
"Pour la première fois, parents et médecins vont disposer de l'information la plus valable possible pour fonder leurs décisions, les plus difficiles qu'ils vont avoir à prendre", estime John Langer qui travaille dans le Maryland comme statisticien pour le compte de l'Institut de recherche Triangle, situé en Caroline du Nord.