
Aujourd'hui, pourtant tout va bien. Dès 2000, le concept a été remis complètement à plat pour relancer la mécanique. »
Il n'empêche. La débâcle a été si retentissante que le redressement est passé presque inaperçu. Il y a dix, Geoffrey la girafe, emblème du géant mondial de la distribution de jouets, faisait grise mine. Toys'R'Us n'avait anticipé ni l'avènement du multimédia ni le vieillissement de sa formule d'hypermarché. Résultat, il devait se résoudre à fermer 13 magasins en France, 50 dans le monde au total sur 448 magasins, hors États-Unis. Cette année 1998 avait été catastrophique : l'action avait perdu la moitié de sa valeur en un an le groupe accusait 131 millions de dollars de pertes et surtout sa place de numéro 1 aux États-Unis. En France, 300 emplois sur 1 100 étaient supprimés. En contrepartie de ses efforts, la filiale française a reçu alors 1 milliard de francs, soit 150 millions d'euros, de sa maison mère. Dix ans plus tard, les choix sont devenus rationnels, mais ces difficultés ont donné du groupe cette mauvaise image dont il peine à se défaire.
«Star Wars» et Batman
Finie désormais l'époque des grands rayonnages et les têtes de gondole. Le client suit un parcours à la façon d'Ikea pour passer devant les différents rayons . L'activité puériculture quant à elle a été développée. L'amélioration progressive est aujourd'hui achevée en France. « Les achats ont été rationalisés, les synergies multipliées entre les filiales du groupe », poursuit Gilles Mollard, qui a relancé Toys'R'Us.
Gilles Mollard vise 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans trois ans et 600 millions dans cinq ans. Malgré la baisse de la consommation, l'exercice 2008 s'annonce bien, avec une hausse de 2 % de la croissance des ventes à la fin juillet. Les nouveaux produits dérivés de Star Wars et autres Batman, les Petshop et les fêtes de Noël arriveront à point nommé pour donner le sourire à Geoffrey la girafe.
Source: www.lefigaro.fr
Il n'empêche. La débâcle a été si retentissante que le redressement est passé presque inaperçu. Il y a dix, Geoffrey la girafe, emblème du géant mondial de la distribution de jouets, faisait grise mine. Toys'R'Us n'avait anticipé ni l'avènement du multimédia ni le vieillissement de sa formule d'hypermarché. Résultat, il devait se résoudre à fermer 13 magasins en France, 50 dans le monde au total sur 448 magasins, hors États-Unis. Cette année 1998 avait été catastrophique : l'action avait perdu la moitié de sa valeur en un an le groupe accusait 131 millions de dollars de pertes et surtout sa place de numéro 1 aux États-Unis. En France, 300 emplois sur 1 100 étaient supprimés. En contrepartie de ses efforts, la filiale française a reçu alors 1 milliard de francs, soit 150 millions d'euros, de sa maison mère. Dix ans plus tard, les choix sont devenus rationnels, mais ces difficultés ont donné du groupe cette mauvaise image dont il peine à se défaire.
«Star Wars» et Batman
Finie désormais l'époque des grands rayonnages et les têtes de gondole. Le client suit un parcours à la façon d'Ikea pour passer devant les différents rayons . L'activité puériculture quant à elle a été développée. L'amélioration progressive est aujourd'hui achevée en France. « Les achats ont été rationalisés, les synergies multipliées entre les filiales du groupe », poursuit Gilles Mollard, qui a relancé Toys'R'Us.
Gilles Mollard vise 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans trois ans et 600 millions dans cinq ans. Malgré la baisse de la consommation, l'exercice 2008 s'annonce bien, avec une hausse de 2 % de la croissance des ventes à la fin juillet. Les nouveaux produits dérivés de Star Wars et autres Batman, les Petshop et les fêtes de Noël arriveront à point nommé pour donner le sourire à Geoffrey la girafe.
Source: www.lefigaro.fr
