
Des études épidémiologiques avaient jusqu’ici montré des corrélations entre l’infection par le paludisme chez les femmes enceintes infectées par le VIH et une augmentation de la transmission mère-enfant du virus. Mais les mécanismes de ce phénomène restaient inconnus.
Des études antérieures soutenues en partie par l’ANRS ont amené les chercheurs à supposer que la séquestration du parasite Plasmodium falciparum dans le placenta de la femme enceinte devait être à l’origine de cette augmentation. L’hypothèse était que la fixation du parasite du paludisme aux cellules du placenta pouvait stimuler localement la réplication du VIH-1 et contribuer à la transmission mère-enfant du virus in utero.
L’étude menée par des chercheurs de l’unité de Régulation des Infections Rétrovirales, en collaboration avec deux autres équipes de l’Institut Pasteur à Paris, et le laboratoire de Virologie du Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé, visait à étudier cette hypothèse.
Les chercheurs ont travaillé sur une lignée expérimentale de cellules placentaires en culture, qui a été mise en contact avec une molécule utilisée par le parasite pour se lier à la surface des cellules placentaires. Les chercheurs ont ainsi montré que les taux de réplication du VIH-1 augmentaient alors fortement en fonction de la dose de molécule parasitaire ajoutée.
« Notre étude suggère que des interactions spécifiques du parasite du paludisme avec le placenta contribuent à la transmission mère-enfant du virus du sida dans les régions où les deux maladies co-existent », concluent les auteurs. « Améliorer l’instauration de thérapies anti-paludiques en plus des thérapies antirétrovirales pendant la grossesse pourrait donc aider à prévenir la transmission mère-enfant du VIH-1 ».
Des études antérieures soutenues en partie par l’ANRS ont amené les chercheurs à supposer que la séquestration du parasite Plasmodium falciparum dans le placenta de la femme enceinte devait être à l’origine de cette augmentation. L’hypothèse était que la fixation du parasite du paludisme aux cellules du placenta pouvait stimuler localement la réplication du VIH-1 et contribuer à la transmission mère-enfant du virus in utero.
L’étude menée par des chercheurs de l’unité de Régulation des Infections Rétrovirales, en collaboration avec deux autres équipes de l’Institut Pasteur à Paris, et le laboratoire de Virologie du Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé, visait à étudier cette hypothèse.
Les chercheurs ont travaillé sur une lignée expérimentale de cellules placentaires en culture, qui a été mise en contact avec une molécule utilisée par le parasite pour se lier à la surface des cellules placentaires. Les chercheurs ont ainsi montré que les taux de réplication du VIH-1 augmentaient alors fortement en fonction de la dose de molécule parasitaire ajoutée.
« Notre étude suggère que des interactions spécifiques du parasite du paludisme avec le placenta contribuent à la transmission mère-enfant du virus du sida dans les régions où les deux maladies co-existent », concluent les auteurs. « Améliorer l’instauration de thérapies anti-paludiques en plus des thérapies antirétrovirales pendant la grossesse pourrait donc aider à prévenir la transmission mère-enfant du VIH-1 ».