
Ils ont recueilli les données concernant à la fois leur poids avant leur grossesse, leur poids mesuré à la naissance de leur enfant et le poids des enfants jusqu’à l’âge de 7 ans. Ils se sont alors aperçus que quand les femmes prenaient trop de poids pendant leur grossesse, leurs enfants avaient 48 % de risque supplémentaire de souffrir d’obésité infantile à l’âge de 7 ans.
Les chercheurs ont déterminé qu’une prise de poids de 16 kilos pendant la grossesse équivaut à 3 % de risque supplémentaire pour l’enfant pour chaque kilo pris par la mère. Ainsi, une prise de poids excessive pourrait affecter le développement fœtal en augmentant les risques à long terme d’obésité infantile.
Comment l’expliquer ? Un excès de poids chez la future maman, couplé à un taux de sucre sanguin trop élevé, peut stimuler les cellules du fœtus produisant l’insuline. Problème : cette hormone hypoglycémiante augmente la synthèse des lipides dans les tissus adipeux. Une stimulation de ces cellules foetales peut donc augmenter le poids de naissance et, à plus long terme, contribuer à des problèmes de contrôle de la glycémie et d’obésité.
L’Institute of Medicine recommande de gagner entre 11,5 à 15,9 kilos au cours de la grossesse. Les femmes qui présentent un surpoids avant de tomber enceintes devraient se limiter à un gain de 6,8 à 11,4 kilos alors que celles en sous poids peuvent prendre de 12,7 à 18,2 kilos.
Comment y parvenir ? « Grâce à une bonne alimentation et à de l’activité physique d’endurance » recommande le Dr. Brian Wrotniak, chercheur à l’hôpital des enfants de Philadelphie. Ce dernier espère que cela pourrait contribuer à réduire l’épidémie d’obésité infantile.
Source: http://sante.nouvelobs.com