
M. Spidla, d'origine tchèque, argue de l'égalité des chances et de la nécessité d'améliorer la condition des femmes, écrit Wirtschaftswoche. "Une pause (maternité) plus longue aurait un effet positif sur la relation à l'enfant et pourrait aider les femmes à rester actives" sur le marché de l'emploi, selon le projet de directive cité par le magazine.
La directive actuellement en vigueur, qui date de 1992, prévoit une pause de 14 semaines, dont au moins deux sont obligatoires, réparties avant ou après l'accouchement.
Le projet de directive prévoit en outre, selon l'hebdomadaire, "le maintien d'une rémunération et/ou le bénéfice d'une prestation adéquate", c'est-à-dire qui "assure des revenus au moins équivalents à ceux que recevrait la salariée concernée dans le cas d'une interruption de ses activités pour des raisons liées à son état de santé". En d'autres termes, une prestation au minimum équivalente à des indemnités maladie.