Né de la volonté d’agir, nous avons voulu créer une entité qui regroupe les associations, fédérations et autres organismes oeuvrant pour l’enfance. L’enfant maltraité ne se voit pas , ne s’entend pas. Il n’est pas médiatisé comme l’est l’enfant malade. Le sujet reste délicat et souvent tabou. Un événement tragique relaté en quelques minutes ou quelques pages pose le problème pour ensuite retomber dans l’oubli médiatique et du grand public....
 
Ensemble agissons, soyons un acteur écouté et entendu des décideurs institutionnels.

L’UNDDE a pour but de rassembler les associations en vue d’un partenariat et d’une coopération. En effet, pour faire face à la situation des familles d’enfants victimes de maltraitance, il est nécessaire de mettre en réseau les compétences de chacun.

C’est pourquoi l’UNDDE s’est adressé aux élus par l’intermédiaire de l’ELCEM – association des élus locaux contre l’enfance maltraitée – car d’une part ce sont eux qui peuvent interpeller le législateur et le décideur et d’autre part ils sont le passage obligé pour une concertation avec les acteurs de terrain.

Nos délégués départementaux ont pour mission de rassembler des fonds à destination des familles et de mettre en place une coordination entre les organismes existants ( associations, conseils généraux, justice, gendarmerie, services sociaux ….) afin de permettre une meilleure approche de la protection de l’enfant

Nos actions se portent sur trois volets:

Premier volet Aide et soutien aux familles :

Lorsque cela est nécessaire nous validons la parole de l’enfant par des psychologues diplômés d’état qui réalisent ou non un signalement. Nous allons à la rencontre des enfants et des familles et leur apportons notre soutien dans ces épreuves difficiles. Il arrive fréquemment que les familles se tournent vers l’UNDDE pour des conseils juridiques dans les démarches judiciaires ou en matière civil. Nous recherchons des fonds afin de permettre aux familles d’avoir un suivi psychologique et une qualité de conseils juridiques par des avocats compétents en pénal ou droit de la famille.

Deuxième volet Actions de proximité :

Nous allons à la rencontre de tous les intervenants en matière de protection de l’enfance afin de connaître concrètement le dispositif mis en place sur le secteur concerné. Le but étant également d’être un interlocuteur auprès des décisionnaires. Il est important et urgent de sensibiliser les acteurs de l’enfance en danger sur la réalité de la prise en charge des enfants victimes. Nous organisons conférence débat, journées thématiques, rencontres afin de favoriser l’échange et le dialogue entre les organismes existants. Nous souhaitons développer l’action de proximité en concluant des conventions avec les municipalités ; ce qui permettrait de diffuser des informations et de réaliser de la prévention auprès de la population.

Troisième volet des propositions :

De par les constats établis nous avons élaborer des propositions que nous avons transmis aux instances gouvernementales et aux députés qui nous soutiennent. Nous souhaitons que soit instaurer dans chaque département une unité médico judiciaire relayée par un ou des centres d’accueil d’enfant en danger et que les services de pédiatrie ou psychiatrie deviennent la référence pour la Justice.