Utilisée en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud depuis des siècles, l’écharpe porte-bébé gagne maintenant en popularité chez nous. Tout comme l’allaitement, le portage s’inscrit dans un désir de retour aux sources chez plusieurs nouvelles mamans et papas...
 
Vu il n’y a pas si longtemps com­me une pratique de pays sous-développés, le portage est dorénavant considéré bénéfique autant pour les parents que pour les enfants.

C’est lors d’un voyage en Amérique du Sud que Janie Vachon-Robillard a découvert l’écharpe porte-bébé. La maman a tout de suite troqué son porte-bébé traditionnel pour l’écharpe tissée. «Ce n’est pas du tout la même expérience», assure-t-elle.

Alors dans la jeune vingtaine, Mme Vachon-Robillard souhaitait rester libre de ses mouvements et continuer à exercer ses activités comme prendre l’autobus ou marcher dans le bois. «Avec l’écharpe, j’ai un grand sentiment de liberté, dit-elle. Le bébé peut participer aux mouvements avec moi.»

Cinq mètres de tissu

L’écharpe tissée est constituée d’environ cinq mètres de tissu qu’on enroule plusieurs fois autour de l’enfant. Elle peut supporter jusqu’à 60 livres en toute sécurité, précise Mme Vachon-Robillard, qui donne des ateliers sur le portage. Le bébé peut être porté sur le ventre du parent, dans le dos ou sur la hanche.

Plusieurs études se sont intéressées aux bienfaits du portage. Sur le plan physique, on note entre autres qu’il favorise la digestion, qu’il aide au tonus du cou et du tronc et à l’équilibre. De plus, il réduirait l’agitation de l’enfant. Sur le plan psychologique, il permet à l’enfant de découvrir le monde qui l’entoure en étant au même niveau que son parent plutôt que dans une poussette au sol et il favorise un contact plus direct avec le père ou la mère.